Davantage de droits pour les patientes et les patients

Le respect mutuel revêt une importance capitale dans les échanges entre les personnes, et ce d’autant plus lors de situations réunissant une personne qui cherche de l’aide à celle qui, par ses connaissances spécialisées, est habilitée à lui en donner. Cela s’applique naturellement aussi à la médecine et donc à la relation entre le médecin et son patient. Lors de leur séance d’aujourd’hui, les 200 délégués à la Chambre médicale ont traité du point « Violation du respect de la dignité humaine dans le cadre d’un traitement médical » et ils se sont nettement prononcés en faveur d’une modification du Code de déontologie de la FMH, qui accorde ainsi davantage de droits aux patients concernés. En effet, ces derniers pourront désormais se constituer partie et obtenir, à ce titre, la possibilité d’intervenir pendant la procédure.

La décision prise aujourd’hui par la plus haute instance politique du corps médical helvétique confirme une nouvelle fois que le respect de la dignité humaine et le bien-être des patients constituent une priorité absolue. En décembre 2012, la Chambre médicale avait déjà décidé que la Commission de déontologie procéderait dans tous les cas à une audition personnelle des patients lorsqu’une plainte porte sur une violation du respect de la dignité humaine, même si une procédure officielle est en cours pour la même affaire. Dans ce contexte, les premiers rapprochements en vue d’une collaboration accrue avec les autorités de surveillance et les commissions cantonales de déontologie ont déjà eu lieu. Enfin, pour répondre au besoin de sensibiliser le plus tôt possible les futurs médecins au rapport de dépendance avec les patients, l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM) a adapté en conséquence son catalogue des objectifs de formation.

(Source : communiqué de presse FMH, 25.4.2013)